Gabriel Orozco

Gabriel Orozco est né à Veracruz, au Mexique, en 1962.
Son père était un artiste qui a déménagé à Mexico afin de travailler avec David Alfaro Siquieros sur diverses commandes de peintures murales.
Orozco a fréquenté l'Escuela Nacional de Artes Plásticas entre 1981 et 1984 et en 1986, il a déménagé à Madrid pour poursuivre ses études. En 1987, Orozco retourne à Mexico, où il s'associe à un groupe d'autres artistes dont Damián Ortega, Gabriel Kuri, Abraham Cruzvillegas et Dr. Lakra. Ce groupe s'est réuni une fois par semaine pendant cinq ans pour discuter d'une myriade de projets artistiques et culturels.
Français Orozco a bénéficié de nombreuses expositions personnelles importantes, notamment au Museum of Contemporary Art de Los Angeles, en 2000 ; au Hirshhorn Museum, Washington DC et à la Serpentine Gallery, Londres en 2004 ; au Museo Nacional Centre de Arte Reina Sofia, Madrid, (2005) ; au Museo del Palacio de Bellas Artes, Mexico et au Museum Ludwig, Cologne (2006). Le Museum of Modern Art de New York a organisé une rétrospective de mi-carrière qui a voyagé au Kunstmuseum Basel, au Centre Pompidou, Paris, et s'est terminée à la Tate Modern, Londres, en mai 2011. D'autres expositions personnelles importantes incluent le Guggenheim Museum, New York, 2012, le Museum of Contemporary Art Tokyo MOT, Tokyo, Japon (2015) ; et le Aspen Art Museum, Aspen, en 2016. Orozco a participé à la Biennale de Venise en 1993, 2003, 2005 et 2017, à la Biennale de Whitney (1995 et 1997), ainsi qu'à la Documenta X (1997) et à la Documenta XI (2002).
En 2019, le président du Mexique a annoncé qu'Orozco superviserait, en collaboration avec le Secrétariat à la Culture, la construction d'un nouveau centre culturel majeur au sein du parc de Chapultepec, à Mexico. Gabriel Orozco vit et travaille entre Tokyo, Mexico et New York.
Portrait : photographie (recadrée) par Enrique Badulescu
Les œuvres de Gabriel Orozco sont imprégnées de son lieu de vie ; il utilise des matériaux locaux et fait appel à des savoir-faire artisanaux. Si l'art peut être créé sur place tout en venant d'ailleurs, il devient alors le reflet du dialogue réel ou imaginaire qu'il entretient avec ses origines. […] Il s'agit en réalité d'un carnet de route suivant une vie (la sienne), dont les pages ne renseignent que sur les conditions circonstancielles d'une existence nourrie par le voyage. La relation entre son œuvre et le lieu reste poreuse et expose un processus formel aux multiples économies et circuits des images mondialisées, notamment picturales.
Briony Fer
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