Georges Braque
Georges Braque est né le 13 mai 1882 à Argenteuil. Il a collaboré aux Cahiers d'Art tout au long de sa vie et de sa carrière. En 1933, les Cahiers d'Art ont publié « Georges Braque, œuvres de 1906 à 1931 », une monographie de Christian Zervos. Braque apparaît également dans plus de trente numéros de la Revue des Cahiers d'Art, de 1926, sa première année, à 1957. Le numéro de 1956-1957 présente « L'Oiseau de Braque » de René de Solier, un essai explorant l'utilisation du motif de l'oiseau par l'artiste.
Un numéro spécial de la Revue de 1933 est entièrement consacré à Braque, avec des textes de Christian Zervos, Guillaume Apollinaire, André Salmon, Bissière, Blase Candrars, André Lhote, Ardegno Soffici, Jean Cassou, André Breton, Harold Stanley Ede et von Karl Einstein. Dans ce numéro, Ede écrit : « Zervos dit quelque part : “Braque est par excellence l’observateur de l’ordre voulu”. Ce numéro est composé de 164 illustrations qui permettent aux visiteurs de découvrir quelques-unes de ses œuvres anciennes et récentes. »
Un second numéro unique lui fut consacré en 1947, comprenant de nombreuses reproductions de ses œuvres et dont la couverture est illustrée en couleurs. À cette occasion, un extrait de son carnet (1917-1947) fut publié. Ce carnet, initialement édité par Maeght, fut reproduit en photolithographie et imprimé par Mourlot Frères en octobre 1947.
Christian Zervos a écrit à plusieurs reprises sur son œuvre, citons notamment les deux articles suivants : « Observations sur les peintures récentes de Braque » (n° 1, 1930) et « Braque et le développement du cubisme » (n° 1-2, 1932). René Char écrira également sur ses peintures en 1947, un très bel article illustré de 17 œuvres. Les nombreux numéros de la Revue consacrés à Braque retracent l’évolution de sa pratique, du fauvisme au cubisme, constituant un témoignage quasi exhaustif de sa production artistique, qu’il s’agisse de peinture, de collage ou de dessin. Ces numéros présentent également des portraits de Braque réalisés par de grands photographes, dont Man Ray, Mariette Lachaud et Eli Lotar.
Devenu un grand spécialiste de la peinture, son objectif n'a pas tant été de produire tableau après tableau, mais de trouver, au terme d'années de recherche patiente, une expression absolue. Toute l'œuvre de Braque devient un tableau, une expression de plus en plus claire de la poésie qui l'anime, et c'est la marque d'une grande détermination qu'il ait su vivre de l'ingéniosité écrasante de Picasso tout en conservant cette continuité clairement disciplinée, entièrement soucieuse de l'intégrité formelle de l'œuvre, une dévotion que l'on retrouve et que l'on ressent dans tout ce que le classicisme français a de meilleur.
Biographie
Georges Braque est un artiste français né à Argenteuil en 1882 et mort à Paris en 1963, après une carrière très prolifique, ayant été à la fois peintre, graveur et sculpteur. Georges Braque fut d'abord associé au fauvisme au tournant du siècle, avant de devenir l'un des pionniers du cubisme aux côtés de Picasso. Sa première exposition parisienne eut lieu au Salon des Indépendants en 1905, où ses œuvres furent fortement inspirées par Cézanne. Entre 1907 et 1914, Braque et Picasso menèrent conjointement les premières expériences cubistes (le terme cubisme vient du critique d'art Louis Vauxcelles). Braque est également reconnu pour sa technique du collage, des papiers collés, et l'imbrication du langage et de l'image, l'introduction de matériaux variés, moyens de provoquer l'illusion et de questionner les fonctions de l'art.
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